Comme d’habitude, pour vivre une méditation vous êtes invités à privilégier un endroit calme, être assis sur une chaise, sur un banc de prière, sur un coussin, en lien avec la terre et le ciel, l’important est d’être bien assis, le dos droit, le menton légèrement rentré, être toniques et détendus, relâchés et présents de tout son être. Vous pouvez ou non fermer les yeux mais si vous sentez l’endormissement, vous pouvez les rouvrir pour vous aider à rester en éveil regardant le vague devant vous.
La base des Méditations Chrétiennes de Pleine Présence est toujours la même. Un premier temps pour être présent à soi-même le plus profondément possible pour unifier et ouvrir tout notre être. C’est une préparation du temple afin, dans un deuxième temps, d’accueillir l’Esprit en soi. Bien sûr, on peut penser, comme je le pense, que l’Esprit est déjà présent et cette préparation devient alors comme un cadeau que nous allons lui faire. C’est comme une réactualisation de notre présence à sa présence, une reprise de contact volontaire matérialisant une proximité toujours là : pour cela, j’accompagne l’air inspiré jusqu’à l’endroit où l’Esprit est présent en moi afin que mon souffle et le souffle de l’Esprit se connecte ; par cette connexion, l’ouverture du lien, par l’Esprit, à Dieu et au Christ sera concrétisée.
Ensuite, pour vivre cette méditation sur le thème de l’intégration de la douceur parce que Jésus nous invite à partager sa douceur en Mathieu 11, 28-30 : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau léger. », nous nous appuierons sur 3 passages bibliques qui seront la base de 3 temps de méditation en quatrième partie de méditation. Pour cette méditation, le « Nous » se transformera en « Je » afin de pouvoir, si nécessaire, répéter intérieurement cette phrase et percevoir corporellement ce qu’elle dit. Les 3 textes, qui suivent et que vous pouvez lire, sont dits au début de l’audio.
– Jacques 1,19-21 Vous êtes savants, mes frères bien-aimés. Pourtant, que nul ne néglige d’être prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère, car la colère de l’homme ne réalise pas la justice de Dieu. Aussi, débarrassés de toute souillure et de tout débordement de méchanceté, accueillez avec douceur la parole plantée en vous et capable de vous sauver la vie.
– 2 Timothée 2, 24-26 Or, un serviteur du Seigneur ne doit pas se quereller, mais être affable envers tous, capable d’enseigner, supportant les contrariétés. C’est avec douceur qu’il doit instruire les contradicteurs : qui sait si Dieu ne leur donnera pas de se convertir pour connaître la vérité, de revenir à eux-mêmes en se dégageant des filets du diable qui les tenait captifs et assujettis à sa volonté ?
– Colossiens 3, 12-15 Puisque vous êtes élus, sanctifiés, aimés par Dieu, revêtez donc des sentiments de compassion, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et si l’un a un grief contre l’autre, pardonnez-vous mutuellement ; comme le Seigneur vous a pardonné, faites de même, vous aussi. Et par-dessus tout, revêtez l’amour : c’est le lien parfait. Que règne en vos cœurs la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés tous en un seul corps. Vivez dans la reconnaissance.
Quand vous êtes bien installés, que vous êtes prêts à méditer en Pleine Présence l’«Intégration de la douceur dans le serviteur en Christ » et mettez en fonction l’audio qui commence par l’écoute des 3 textes.